Une chape se compose d’une couche de mortier faite à partir de liant hydraulique, tel que le ciment.
Elle peut-être fortifiée par un treillage soudé, pour ce faire, il faudra tenir compte du type et de la destination de la chape.
Toutefois, la chape n’est en aucun cas structurelle. Elle parachève le gros œuvre par exemple : dallage ou plancher béton, sur lequel elle se place ou bien directement, ou bien sur un crépi intermédiaire permettant une désolidarisation ou une isolation.
On pourrait laisser la chape à l’état brut ou bien la recouvrir d’un revêtement sous forme de pavé, parquet flottant ou collé, sol souple, résine… Tout reste tributaire de l’utilisation du lieu.
Rôles de la chape
Elle offre une multitude de fonctions. C’est un support qui couronne la finition de la dalle, son rôle consistant donc à niveler et aplanir la surface. Elle est aussi utilisée comme support aux revêtements de sol ou aux placages d’imperméabilité. En plus, si la chape doit être autant qu’il faut solide, c’est parce qu’elle va servir à transmettre les charges au support, en raison de la couche intermédiaire possible (par exemple : isolant).
À l’occasion, elle pourrait contribuer à l’isolation phonique et/ou thermique des lieux.
Les divers types de chape
D‘abord, il faudrait préciser l’appellation exacte, en effet, on lit sur le DTU du 26.2 (acronyme de : Documents Techniques Unifiés) que les chapes utilisées pour les bâtiments d’usage quotidien (les habitations, bureaux, magasins, édifices scolaires, etc.) sont dénommées « Chapes et dalles à base de liants hydrauliques ».
En se basant sur leur conception et leur mode de fabrication, on relève différentes formes :
- Les chapes adhérentes, rapportées ou incorporées
- Les chapes désolidarisées
- Les chapes flottantes
1/ Les chapes rapportées adhérentes
Cette chape est directement déversée sur la dalle composée de béton fortifié et elle y est liaisonnée par adhérence.
Dans ce cas, vous ne pourrez pas placer l’isolant entre la chape et le support, vous devez par conséquent le poser en dessous du support.
Vous pourrez mettre en œuvre les chapes rapportées adhérentes dans les lieux faiblement sollicités, par exemple dans les logements, bureaux, magasins, salles de classe, ou moyennement sollicités, par exemple dans les centres commerciaux et dans les cuisines collectives.
2/ Les chapes incorporées adhérentes
Cette chape, composée d’un mortier extrêmement fin, devra être étalée avant que le béton de la dalle ne durcisse.
Cette méthode, où il est exigé de faire déverser la chape sur le béton alors qu’il conserve encore sa maniabilité, est exécutée par des maçons experts, car cette opération requiert un authentique savoir-faire.
Elle est appliquée en majorité sur les surfaces à forte sollicitation, les carrelages industriels en constituent un exemple.
3/ Les chapes désolidarisées
Ce type de chape est dissociée de son support au moyen d’une couche de désolidarisation (bâche polyéthylène ou un couchis par exemple) qui est posée entre la dalle et la chape. Cette couche aide à empêcher la contiguïté et l’adhérence entre les deux, et à réduire en conséquence le fendillement de la chape.
Les chapes désolidarisées pourraient être appliquées dans les lieux faiblement ou modérément sollicités, et dans les cuisines collectives.
4/ Les chapes flottantes
Elles ont pour rôle la répartition de la pression des charges qui pèsent sur la surface. Ces chapes sont totalement désolidarisées des cloisons verticales et de leur base. Elles sont placées sur une couche d’isolation thermique et/ou acoustique.
On a recours aussi à cette technique quand on voudrait placer une chape sur un plancher chauffant, afin d’envelopper la tuyauterie de chauffage du sol.
Les chapes flottantes sont appliquées seulement dans les locaux qui sont faiblement sollicités.
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